Publié le 8 avril 2022

Élection présidentielle et Santé

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Une conséquence de la crise sanitaire

La crise sanitaire que nous traversons a mis en lumière les limites de notre système de santé. Or, la santé fait partie des principales préoccupations des Français.

A la faveur du scrutin présidentiel, les candidats en lice s’attèlent à faire entendre leurs propositions. Ces derniers se sont prononcés notamment sur 4 thèmes du domaine la santé : la lutte contre les déserts médicaux, le numerus clausus, le défi de la dépendance et la prise en charge des soins.

Lutter contre la désertification médicale

La lutte contre la désertification, nous le rappelions, est un exercice cornélien en ce que son efficacité réside dans un subtil équilibre entre le principe fondamental de liberté d’installation et celui non moins important de l’égalité d’accès au soin pour tous.

Face à ce dilemme, d’aucuns prônent la contrainte ; c’est le cas de Valérie Pécresse qui propose que les étudiants en médecine générale fassent, dans leur dernière année, une année de « docteur junior » dans « les zones où on manque de médecins« .

En revanche, d’autres candidats font le choix de l’incitation. C’est le cas de Marine Le Pen qui veut « moduler la rémunération des consultations à l’aune du lieu d’installation des médecins » ou d’Emmanuel Macron qui « souhaite que les étudiants fassent davantage leurs stages d’externat et surtout d’internat dans des villes moyennes et auprès de médecins de ville et de campagne ».

Lutter contre la désertification médicale

La lutte contre la désertification, nous le rappelions, est un exercice cornélien en ce que son efficacité réside dans un subtil équilibre entre le principe fondamental de liberté d’installation et celui non moins important de l’égalité d’accès au soin pour tous.

Face à ce dilemme, d’aucuns prônent la contrainte ; c’est le cas de Valérie Pécresse qui propose que les étudiants en médecine générale fassent, dans leur dernière année, une année de « docteur junior » dans « les zones où on manque de médecins« .

En revanche, d’autres candidats font le choix de l’incitation. C’est le cas de Marine Le Pen qui veut « moduler la rémunération des consultations à l’aune du lieu d’installation des médecins » ou d’Emmanuel Macron qui « souhaite que les étudiants fassent davantage leurs stages d’externat et surtout d’internat dans des villes moyennes et auprès de médecins de ville et de campagne ».

Le numerus clausus toujours en question

Pour ce qui est de la suppression du numerus clausus, les candidats en saluent le principe. Si Jean-Luc Mélenchon pense qu’il reste à le rendre véritablement effectif, d’autres candidats à l’instar de Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle espèrent recevoir respectivement 12.000 et 15.000 étudiants supplémentaires en première année d’études de médecine.

La dépendance

Le défi de la dépendance a été consacrée cinquième branche de la sécurité sociale par la loi du 7 août 2020 relative à la dette sociale et à l’autonomie. Tous les candidats y attachent du prix. Fabien Roussel entend financer sa politique en faveur de l’autonomie en créant une « contribution solidarité des actionnaires » à hauteur de 2% des dividendes perçus quand Anne Hidalgo réclame une « présence humaine plus importante dans les EHPAD ».

La prise en charge des soins

La question de la prise en charge des soins s’est également invitée au débat présidentiel. Si Valérie Pécresse souhaite « doubler les moyens actuellement alloués à la prévention », Anne Hidalgo milite pour la « prise en charge des maladies chroniques ».

Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot sont dans une logique de reconnaissance des vertus thérapeutiques du cannabis. Ils proposent de le légaliser et veulent affecter les recettes de la taxe perçue sur les ventes à des programmes de lutte contre les addictions.

Quant à Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Eric Zemmour envisagent de leur côté la fin de l’Aide Médicale d’Etat, dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins, pour la remplacer par la prise en charge des soins urgents uniquement.