Publié le 5 janvier 2024

Recherche médicale : des avancées prometteuses pour les malades d’Alzheimer

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Au cours de l’année précédente, Activa Médical a pu aborder diverses thématiques. Des sujets directement liés à notre activité, comme l’attractivité de la médecine du travail, et des réflexions plus transversales, par exemple la question de l’approvisionnement des médicaments essentiels.

En ce début d’année 2024, nous souhaitions mettre en avant la recherche médicale et les bonnes nouvelles qui y sont liées. Et, pour les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, les dernières avancées sont prometteuses.

De nombreux malades dans le monde

La maladie d’Alzheimer est la pathologie neurodégénérative la plus répandue dans le monde chez les personnes âgées. L’allongement de la durée de vie moyenne ainsi que l’amélioration des conditions de vie contribue en partie à expliquer l’augmentation du nombre de personnes souffrant de cette pathologie.

Ainsi, en l’absence de traitement curatif, on pourrait compter 82 millions de personnes souffrant de cette maladie en 2030, et 152 millions d’ici 2050.

Deux facteurs expliquant cette pathologie

La maladie d’Alzheimer est une détérioration progressive des cellules nerveuses. La première raison est l’accumulation dans le cerveau de la protéine amyloïde. Cette cellule se situe à l’origine dans la membrane des neurones, elle se libère régulièrement puis se dégrade naturellement dans l’organisme. Or, la maladie empêche cette régulation, ainsi ses protéines s’accumulent et forment des « plaques amyloïdes » qui empêchent, à terme, la communication entre les neurones.

Le deuxième facteur est la dégénérescence neurofibrillaire. Notre cerveau est composé d’un vaste réseau de neurones tous connectés entre eux. Les protéines tau sont des cellules permettant de maintenir ce lien. La maladie d’Alzheimer modifie cette protéine qui se détache de l’organisme, et, sans cette « protection », le neurone se détériore puis finit par mourir.

Deux facteurs expliquant cette pathologie

La maladie d’Alzheimer est une détérioration progressive des cellules nerveuses. La première raison est l’accumulation dans le cerveau de la protéine amyloïde. Cette cellule se situe à l’origine dans la membrane des neurones, elle se libère régulièrement puis se dégrade naturellement dans l’organisme. Or, la maladie empêche cette régulation, ainsi ses protéines s’accumulent et forment des « plaques amyloïdes » qui empêchent, à terme, la communication entre les neurones.

Le deuxième facteur est la dégénérescence neurofibrillaire. Notre cerveau est composé d’un vaste réseau de neurones tous connectés entre eux. Les protéines tau sont des cellules permettant de maintenir ce lien. La maladie d’Alzheimer modifie cette protéine qui se détache de l’organisme, et, sans cette « protection », le neurone se détériore puis finit par mourir.

Un traitement pour ralentir l'évolution de la maladie

Si aujourd’hui, nous pouvons mieux soigner les symptômes cognitifs de la maladie, aucun traitement n’existait pour empêcher sa propagation. Mais en 2023, les scientifiques ont mis au point un anticorps permettant de « nettoyer » les plaques amyloïdes. Après 18 mois de traitement, les études ont montré une réduction de 27 % du déclin cognitif chez les patients traités.

Si la maladie d’Alzheimer n’est donc pas encore maîtrisée, une étape importante a été franchie et l’espoir est là ; la recherche, qui se poursuit dans le monde entier, permettra peut-être un jour de la vaincre définitivement.

 

Sources principales : Fondation Alzheimer et Institut du Cerveau