Publié le 29 septembre 2021

Les conclusions du Ségur de la santé

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Une large concertation

Il s’est tenu, du 25 mai au 20 juillet 2020, une consultation des acteurs du système de soin français : le « Ségur » de la santé.

Faisant la synthèse des concertations nationales, des retours d’expérience dans les territoires ainsi que des consultations en ligne des professionnels de santé, le Ségur a identifié les maux qui minent le système de soins français et a proposé des mesures correctives.

Au nombre des dysfonctionnements ainsi pointés figurent : le manque de personnels ; le cloisonnement entre ville et hôpital, entre sanitaire et médico-social ainsi que le nombre et la complexité des normes ; in fine l’inégalité dans l’accès aux soins.

Une large concertation

Il s’est tenu, du 25 mai au 20 juillet 2020, une consultation des acteurs du système de soin français : le « Ségur » de la santé.

Faisant la synthèse des concertations nationales, des retours d’expérience dans les territoires ainsi que des consultations en ligne des professionnels de santé, le Ségur a identifié les maux qui minent le système de soins français et a proposé des mesures correctives.

Au nombre des dysfonctionnements ainsi pointés figurent : le manque de personnels ; le cloisonnement entre ville et hôpital, entre sanitaire et médico-social ainsi que le nombre et la complexité des normes ; in fine l’inégalité dans l’accès aux soins.

Attractivité de l'hôpital public et décloisonnement

En ce qui concerne le manque de personnels, le gouvernement s’est engagé à mieux prendre en compte l’enjeu de la capacité à attirer et à fidéliser les médecins de l’hôpital public. Il est vrai, constatent les praticiens hospitaliers que « trop souvent, le choix du service public n’est pas suffisamment reconnu. Cela dissuade les jeunes de rejoindre l’hôpital public et les moins jeunes d’y rester ». Pour y remédier, le rapport de Nicole NOTAT (animatrice du Ségur de la Santé) préconise un « plafond réglementaire » au-delà duquel il ne sera pas possible de rémunérer les personnels extérieurs.

Quant au cloisonnement, le ministre des Solidarités et de la Santé entend accélérer et permettre plus simplement aux médecins libéraux d’aller travailler à l’hôpital et aux praticiens hospitaliers d’avoir un exercice ambulatoire notamment dans les zones sous-denses.

Pour ce qui est du volume et de la complexité des normes, le Ségur constate que « la crise a révélé que quand la force des choses supplante la lourdeur des textes, l’action est bien plus efficace ». Il est donc désormais acté que l’organisation et la gouvernance des établissements doivent s’adapter aux réalités du territoire.

Les conclusions du Ségur dans le détail (site du ministère)