Publié le 12 novembre 2021

Études de médecine : du numerus clausus au numerus apertus

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Institué depuis 1971

Locution latine, le « numerus clausus » signifie littéralement « nombre fermé ». Pour les futurs médecins, il est institué par la loi du 12 juillet 1971, aménageant certaines dispositions de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur de 1968. Le rôle du numerus clausus est simple : fixer chaque année le nombre limite d’étudiants pouvant accéder à la deuxième année des études de santé.

Dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux, le gouvernement, par le biais du plan « Ma santé 2022 » de novembre 2019, a décidé de la suppression du numerus clausus pour la rentrée 2020 ; l’objectif étant d’augmenter de 20% environ le nombre de médecins formés, tout en diversifiant leurs profils, grâce à des passerelles entre les cursus.

Institué depuis 1971

Locution latine, le « numerus clausus » signifie littéralement « nombre fermé ». Pour les futurs médecins, il est institué par la loi du 12 juillet 1971, aménageant certaines dispositions de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur de 1968. Le rôle du numerus clausus est simple : fixer chaque année le nombre limite d’étudiants pouvant accéder à la deuxième année des études de santé.

Dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux, le gouvernement, par le biais du plan « Ma santé 2022 » de novembre 2019, a décidé de la suppression du numerus clausus pour la rentrée 2020 ; l’objectif étant d’augmenter de 20% environ le nombre de médecins formés, tout en diversifiant leurs profils, grâce à des passerelles entre les cursus.

La capacité d'accueil des facultés en question

Cependant, la suppression du numerus clausus ne semble pas convaincre le monde estudiantin. En effet, s’il n’appartient plus à l’exécutif de fixer le nombre maximal d’étudiants pouvant accéder aux études de santé, il échoit désormais aux universités de le déterminer en fonction de leurs capacités d’accueil.

Finalement, il demeure cornélien d’affirmer avec conviction que nous sommes passés du « numerus clausus » au « numerus apertus ». A l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) de constater : « La fin du numerus clausus ne signe pas la fin de la sélection puisque les capacités d’accueil des universités restent limitées ».

Les « objectifs nationaux pluriannuels », définis par Arrêté du 13 septembre 2021 des Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur, ont fixé un seuil de 51.505 étudiants en médecine formés pour la période 2021-2025, avec une répartition faculté par faculté.