Publié le 10 novembre 2023
L’attractivité de la médecine du travail
Lors d’une précédente publication, Activa Médical avait interrogé un médecin généraliste ayant choisi le salariat. Si dans un premier temps, la raison invoquée demeurait la lourdeur administrative, on peut observer que ces praticiens adoptent une réflexion plus profonde, que l’on peut aisément qualifier de « quête de sens » et de recherche de qualité de vie.
En tant que cabinet de recrutement de médecins, nous avons pu observer que cette réflexion n’est pas réservée aux généralistes ; d’autres spécialités embrassent cette vision du métier. Et cela conduit certains, généralistes comme spécialistes, à se diriger vers la Médecine du travail.
Médecin du travail, un métier enrichissant
La médecine du travail a pour mission notamment le suivi individuel de la santé du salarié, dans le but que celui-ci puisse exercer son métier en toute sécurité. Qu’il travaille dans une structure autonome ou bien dans un centre interentreprises, ce praticien rencontre des individus aux métiers différents, les problématiques sont ainsi variées et les missions à accomplir diverses.
Dans le cadre de ses études, le futur praticien peut choisir cette spécialité au moment de l’internat pour obtenir, en 3 ans, un DES en Médecine du travail.
Médecin du travail, un métier enrichissant
La médecine du travail a pour mission notamment le suivi individuel de la santé du salarié, dans le but que celui-ci puisse exercer son métier en toute sécurité. Qu’il travaille dans une structure autonome ou bien dans un centre interentreprises, ce praticien rencontre des individus aux métiers différents, les problématiques sont ainsi variées et les missions à accomplir diverses.
Dans le cadre de ses études, le futur praticien peut choisir cette spécialité au moment de l’internat pour obtenir, en 3 ans, un DES en Médecine du travail.
La reconversion : médecin collaborateur en santé au travail
Depuis le décret du 30 janvier 2012 (article R 4623 – 25 du code du travail), une voie est possible pour se réorienter en Médecin du travail. Cette procédure dure 4 ans, pendant lesquelles le praticien est Médecin collaborateur en santé au travail.
Pour ce faire, il doit commencer par être recruté dans un service de santé au travail agréé pour recevoir les médecins collaborateurs, dans lequel il est encadré par un médecin du travail référent ; celui-ci détermine selon un protocole écrit en amont les missions réalisables et sous quelles conditions. Le praticien s’engage en parallèle à suivre une formation auprès de son université, dans le but, au terme des 4 ans, d’être qualifié en tant que Médecin du travail auprès du Conseil de l’Ordre.
Une spécialité attractive
Plusieurs voies existent ainsi pour devenir Médecin du travail, les conditions matérielles sont par ailleurs particulièrement attractives. Ce praticien est soumis au droit du travail, il exerce son métier 35 heures par semaine avec un salaire fixe. La pénurie de médecins concernant aussi cette discipline, les structures de santé au travail autonomes comme interentreprises, dans le secteur public comme dans le privé, proposent des salaires particulièrement intéressants.
Cette attractivité conduit de nombreux médecins, généralistes mais également d’autres spécialités, à entamer ce parcours de reconversion au cours de leur vie professionnelle.