Publié le 22 août 2025
La réforme de la régularisation des médecins diplômés hors UE
Une voie interne simplifiée pour les Padhue déjà en poste
Après les manifestations de l’hiver dernier, le gouvernement a mis en place une réforme majeure (entrée en vigueur le 29 mai 2025) pour faciliter la régularisation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) déjà en exercice dans les hôpitaux français. Face à la pénurie de médecins et à la désertification médicale, cette mesure cherche à valoriser l’expérience professionnelle acquise sur le terrain.
La principale innovation est la création d’une voie interne simplifiée, qui permet aux médecins déjà installés en France de passer un concours limité à une seule épreuve théorique, tout en reconnaissant leur expérience professionnelle. La voie externe reste ouverte aux candidats n’ayant jamais exercé en France, mais avec des épreuves plus complètes et un nombre de postes restreint.
Une voie interne simplifiée pour les Padhue déjà en poste
Après les manifestations de l’hiver dernier, le gouvernement a mis en place une réforme majeure (entrée en vigueur le 29 mai 2025) pour faciliter la régularisation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) déjà en exercice dans les hôpitaux français. Face à la pénurie de médecins et à la désertification médicale, cette mesure cherche à valoriser l’expérience professionnelle acquise sur le terrain.
La principale innovation est la création d’une voie interne simplifiée, qui permet aux médecins déjà installés en France de passer un concours limité à une seule épreuve théorique, tout en reconnaissant leur expérience professionnelle. La voie externe reste ouverte aux candidats n’ayant jamais exercé en France, mais avec des épreuves plus complètes et un nombre de postes restreint.
Une ouverture massive de postes, surtout en médecine générale
Pour 2025, 3 800 postes sont proposés en interne et 400 en externe, avec un renfort particulièrement notable en médecine générale. Cette spécialité bénéficie de 1 434 postes, dont 1 354 en interne, soit presque le double de l’an dernier. Ces mesures offrent une véritable opportunité pour répondre aux besoins des territoires confrontés à la pénurie médicale.
Après la réussite au concours, les lauréats suivent un parcours de consolidation des compétences (PCC) d’une durée maximale de deux ans. Pour les praticiens déjà jugés compétents sur le terrain, ce parcours pourra être adapté et raccourci, afin de permettre un accès plus rapide au plein exercice.
Entre espoir et inquiétude des praticiens
Si la réforme marque une avancée indéniable, elle suscite aussi des réserves parmi les praticiens concernés. Beaucoup de Padhue rappellent que, lors de la session 2024, près de 20% des postes initialement prévus avaient finalement été supprimés après publication des résultats, ce qui avait provoqué une forte colère dans la profession.
En outre, le nouveau statut temporaire de « praticien associé contractuel » ne permet de travailler que pendant deux ans maximum en cas d’échec au concours, maintenant ainsi une grande partie de ces médecins dans une situation précaire. Pour certains syndicats, la réforme reste donc incomplète et ne garantit pas encore une intégration durable et sereine de tous les praticiens formés hors Union Européenne.
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