Publié le 20 décembre 2024
2024 : Cinq bonnes nouvelles à retenir !
Une prise de sang pour dépister la maladie d’Alzheimer
Cette année a marqué un tournant dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer grâce au développement, par une équipe suédoise, d’un test sanguin capable de la détecter. Jusqu’à présent, les solutions pour un diagnostic consistaient en un prélèvement de liquide céphalo-rachidien ou une « tomographie par émission de position », deux méthodes nécessitant des équipements non accessibles dans les établissements de soins primaires, où se rendent souvent les patients pour une première consultation liée à des troubles cognitifs.
Le nouveau test, appelé PrecivityAD2, mesure la concentration des biomarqueurs spécifiques de la maladie d’Alzheimer, permettant de la détecter avec une précision de 90 % chez les personnes âgées. Si la Food and Drug Administration (FDA, équivalent américain de notre ANSM) n’a pas encore approuvé ce test, il devrait cependant être disponible en Europe dans les mois à venir, offrant ainsi la possibilité de débuter un traitement à un stade plus précoce de la maladie.
Une prise de sang pour dépister la maladie d’Alzheimer
Cette année a marqué un tournant dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer grâce au développement, par une équipe suédoise, d’un test sanguin capable de la détecter. Jusqu’à présent, les solutions pour un diagnostic consistaient en un prélèvement de liquide céphalo-rachidien ou une « tomographie par émission de position », deux méthodes nécessitant des équipements non accessibles dans les établissements de soins primaires, où se rendent souvent les patients pour une première consultation liée à des troubles cognitifs.
Le nouveau test, appelé PrecivityAD2, mesure la concentration des biomarqueurs spécifiques de la maladie d’Alzheimer, permettant de la détecter avec une précision de 90 % chez les personnes âgées. Si la Food and Drug Administration (FDA, équivalent américain de notre ANSM) n’a pas encore approuvé ce test, il devrait cependant être disponible en Europe dans les mois à venir, offrant ainsi la possibilité de débuter un traitement à un stade plus précoce de la maladie.
Une pilule contraceptive sans ordonnance aux Etats-Unis
L’année 2024 a marqué un tournant important dans l’évolution de la contraception à l’échelle mondiale, notamment aux États-Unis. Le pays a lancé la première pilule contraceptive en vente libre, sans ordonnance. Baptisée OPill, cette pilule, approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) en 2023, présente moins d’effets secondaires que celles actuellement en circulation sur le marché. Elle est désormais disponible sans conditions d’âge, d’assurance ou de prescription par un médecin. À ce jour, plus d’une centaine de pays autorisent la vente libre de pilules contraceptives, bien que des prescriptions demeurent nécessaires dans certains pays comme la France, l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne.
Vers un vaccin unique pour la grippe et la Covid 19 ?
Le vaccin contre la COVID 19 ne fait pas l’unanimité au sein de la population d’autant plus s’il faut y ajouter celui contre la grippe. Et si ces deux vaccins pouvaient faire l’objet d’une seule injection ? Selon les tests effectués par Moderna, un vaccin à ARN combinés provoquerait une meilleure réponse immunitaire que les vaccins individuels. Des essais sont en cours pour voir si ce vaccin unique est réalisable.
L’année 2024 a également permis des avancées dans la détection de ces maladies. En effet, en octobre, la FDA a autorisé la présentation en vente libre d’un test rapide capable de dépister la COVID 19 et la grippe. Grace à la détection de la présence de protéines virales de la Grippe A, Grippe B et COVID 19, ce test nasal peut délivrer un diagnostic en moins de 15 minutes.
Une nouvelle thérapie ciblée pour agir plus efficacement contre les cancers
Les conjugués anticorps-médicaments (en anglais antibody-drug conjugate ou ADC) font partie des avancées majeures pour la médecine cette année. Le procédé repose sur un principe de base : conjuguer un anticorps avec un principe actif médicamenteux à l’aide d’une molécule de liaison. L’anticorps choisi se fixe à la surface des cellules tumorales visées et le « conjugué » entre dans la cellule en libérant le médicament qui agit directement au niveau de la tumeur pour la détruire.
Ce nouveau principe permet de cibler plus précisément les zones à traiter, de délivrer le médicament d’une manière plus efficace et de diminuer les effets indésirables sur les tissus sains. Les ADC sont déjà utilisés notamment dans le traitement des cancers du sein et des ovaires.
En France, le nombre de médecins en exercice enfin en augmentation !
Pour la première fois depuis 10 ans, le nombre de médecin en activité a augmenté en France, passant de 197.417 à 199.089 praticiens en exercice, soit une augmentation de 0,8% par rapport à 2023. Cette évolution ne prend pas en compte les remplaçants ou les praticiens retraités qui conservent une activité.
Espérons que la suppression du numérus clausus, qui a atteint son apogée en 1990 avec seulement 3.500 étudiants formés chaque année, pourra contribuer à cette augmentation. Aujourd’hui, le nombre d’étudiants formés est de 11.000 et devrait atteindre 12.000 en 2025. Notons également que l’âge moyens des médecins continue de baisser, atteignant 48,1 cette année contre 48,6 l’an dernier.
Tous ces signaux permettraient-ils d’entrevoir un nouvel élan pour le secteur médical actuellement sous tension ?