Publié le 1 juillet 2022
Médecins généralistes : le succès des centres de santé
Dans notre précédente publication, Activa Médical se félicitait d’avoir contribué à la réalisation du projet de la commune de Balazé consistant à salarier 2 médecins au sein de leur nouveau centre de santé.
Cette réussite, relayée par Ouest France, a permis à Activa Médical d’attirer de nouveaux candidats en recherche de ce type de poste ; nous avons interrogé l’un d’entre eux pour comprendre ce qui le séduit dans ce type de structure.
Dans notre précédente publication, Activa Médical se félicitait d’avoir contribué à la réalisation du projet de la commune de Balazé consistant à salarier 2 médecins au sein de leur nouveau centre de santé.
Cette réussite, relayée par Ouest France, a permis à Activa Médical d’attirer de nouveaux candidats en recherche de ce type de poste ; nous avons interrogé l’un d’entre eux pour comprendre ce qui le séduit dans ce type de structure.
Activa Médical : Bonjour Docteur. Vous nous avez soumis votre candidature spontanée récemment. Celle-ci est particulière car vous y exprimez votre souhait de travailler en centre de santé municipal, tout en nous opposant d’emblée une fin de non-recevoir pour d’autres offres, en particulier libérales. Pourquoi un si fort attrait pour un centre de santé ?
Docteur T : J’ai été séduit par ce qu’a réalisé la commune de Balazé avec votre concours. Comme mes consœurs aujourd’hui salariées par la commune, j’ai exercé pendant 10 ans dans mon cabinet libéral en région parisienne. Les lourdeurs administratives m’occupaient presque autant que la prise en charge de ma patientèle. Cela se fait aux dépens des potentiels nouveaux patients mais également à celui de ma vie de famille.
Activa Médical : Qu’entendez-vous par là Docteur ?
Docteur T : J’entends par là qu’il est difficile, quand vous avez une famille, de passer des heures après votre boulot à vous occuper de la paperasse. N’y voyez aucune connotation péjorative mais tout médecin libéral, aussi heureux soit-il dans son activité, aimerait pouvoir s’affranchir de ces tâches administratives chronophages.
Activa Médical : Pourtant Docteur, en tant que Médecin généraliste libéral, vous pouvez décider des jours et des horaires d’ouverture de votre cabinet.
Docteur T : Bien entendu. Mais cette liberté n’est pas sans contrepartie. De l’ouverture de votre cabinet dépend votre chiffre d’affaires et votre rémunération. Or, pour prétendre à un certain niveau de vie, compte tenu des charges qui sont les nôtres, vous êtes obligés de travailler beaucoup. Si le travail ne consistait qu’en la prise en charge de nos patients, cela irait puisque c’est ma vocation. Mais ce n’est pas le cas malheureusement.
Activa Médical : J’imagine que ce sera un soulagement pour vous de ne plus avoir toutes ces charges ?
Docteur T : Ce sera du bonheur. Le soir, après les consultations, je pourrai rentrer chez moi retrouver ma petite famille. Je n’aurai plus tout l’administratif à gérer.
Activa Médical : Ce que vous nous décrivez, n’est-il pas possible de le trouver en étant salarié dans un centre hospitalier ?
Docteur T : Si vous connaissez l’hôpital public, alors vous n’ignorez pas ses problèmes actuels et notamment son attractivité qu’il convient de renforcer. Je me réjouis d’ailleurs des efforts qui sont faits et il faut poursuivre dans ce sens. Quoiqu’il en soit, un médecin dans un centre de santé, c’est également une bonne nouvelle pour décharger l’hôpital public, en particulier les urgences.
Activa Médical : Pour conclure Docteur, pensez-vous que les centres de santé gérés par des municipalités représentent l’avenir de la médecine en France ?
Docteur T : Il me semble qu’en tout cas, ces structures sont une réponse adéquate aux besoins de la population et aux aspirations des jeunes médecins ; elles contribueront nécessairement à améliorer notre système de santé.